Au 2e tour de la présidentielle, pour faire barrage au despotisme et à la dictature du capital, je voterai pour Marine Le Pen. Laissez-moi vous expliquer pourquoi.
Malgré une belle remontée, le candidat de mon choix (voir mon article publié avant le 1er tour ici) n’est pas au second tour de l’élection présidentielle. Malgré une très belle remontée, Jean-Luc Mélenchon est resté à seulement 1,2 % derrière Marine Le Pen. Il lui voyait le feu rouge, comme on dit, on y était presque !
Maintenant, il faut faire un nouveau choix.
Une question préalable se pose et je ne vais pas l’éluder : qu’est-ce qui est préférable, un mal connu ou un risque inconnu ?
En 2017, comme beaucoup de français, j’ai voulu voir. Avec Emmanuel Macron, sa bonne gueule, apparemment intelligent, dans la fleur de l’âge, pas d’idées extrémistes, on ne prenait pas vraiment de risque face à une M. Le Pen encore brut de brut à l’époque, comme si elle n’avait pas vraiment envie d’être élue.
J’ai voulu voir, et j’ai vu. J’ai vu des choses terribles, détestables, exécrables, qui m’interdisent aujourd’hui de contribuer à la réélection du personnage.
Aujourd’hui, je veux voir autre chose. C’est tout.
Et de risque, je n’en vois pas. Pourtant, je ne suis ni nationaliste ni obsédé par la pureté de la race ; je suis un mondialiste, j’ai ma carte de Citoyen du monde depuis très longtemps (n°183610).
Mais je vais quand même voter pour M. Le Pen. Parce que je pense que EM a failli à sa mission, qu’il a souvent dérapé, et qu’il doit assumer les conséquences de ses dérapages.
Et si d’aventure M. Le Pen élue présidente, essayait d’aller trop loin dans une politique de préférence nationale, je fais confiance au peuple français et à nos institutions solides pour lui rappeler que la France a toujours été une terre d’accueil, et qu’elle le restera.
On descendra dans les rues s’il le faut. Elle dit vouloir recourir au referendum et parle beaucoup de participation citoyenne. Je veux la voir à l’œuvre.
Et si ça ne marche pas, c’est simple : elle dégagera 5 ans plus tard. C’est aussi simple que ça. 5 ans, ce n’est rien, ça passe vite. Et au moins, on aura vu, encore une fois. On saura.
Mais comment pourrait-elle être une plus mauvaise présidente que tous ceux qu’on a vus défiler au sommet de l’état depuis des dizaines d’années ? Tous ont été affligeants, sans envergure, faux, les bons petits soldats du capital et de la finance.
Et peut-être que dans 5 ans, la gauche radicale se sera ressoudée et pourra arriver au pouvoir.
Je suis sûr que la révolution est pour demain.
Dangereuse Marine Le Pen ? Vous plaisantez ! Qui bombarde et assassine à tout-va au Moyen-Orient, en Asie, dans toute l’Amérique du Sud et de nombreux pays africains depuis des décennies ?…
Des gouvernements d’extrême-droite ? Non non !
Les véritables criminels sont les gouvernements impérialistes des grands pays développés et leur terrorisme d’état. Sous leurs faux airs de démocraties, leur agenda est terrifiant. Ils sèment la mort sans vergogne dans l’unique but de perpétuer un système politique et économique pervers.
Ne nous trompons pas d’ennemi
Je n’ai pas peur de M. Le Pen. Je suis même d’ailleurs très optimiste pour l’avenir de l’humanité, et donc de la France.
Pour le moment, je souhaite juste qu’Emmanuel Macron paye les conséquences de ses errements et disparaisse de ma vue. Macron est un petit garçon capricieux et mal élevé qui mérite d’être sanctionné.
Vous avez écouté ses déclarations depuis le 10 avril ? A croire qu’il a été touché par le Saint-Esprit ; il est soudain devenu le plus grand écolo de la planète, en tout cas de France. Le miracle a eu lieu : il s’est converti en disciple de Greta Thunberg !
Il prévoie, s’il est réélu, de donner à son futur Premier ministre les plus grandes responsabilités en matière écologique. Comment peut-il se moquer à ce point des français ?…
Allons-nous continuer de gober ces sornettes, d’être les victimes consentantes de cette imposture ?
EM n’est pas sincère et c’est un procès que lui font beaucoup de français, comme cela a encore été mentionné par les journalistes participant à l’émission C dans l’air ce mercredi 20 avril.
Synonymes d’insincère : faux, hypocrite…
Après avoir rallié à lui Nicolas Hulot pour se mettre une couche de peinture verte, on a vu comment il l’a traité. Pour sûr, c’était une peinture à l’eau, facilement lavable… Super ministre de la Transition écologique et solidaire, numéro 3 du gouvernement, N. Hulot a quitté le navire écœuré jusqu’à la nausée par toutes les couleuvres que E. Macron lui a faites avaler.
Et avez-vous beaucoup entendu parler de celle qui lui a succédé, Elisabeth Borne ?
Et avez-vous entendu parler de Barbara Pompili, la dernière ministre de l’écologie en date ? Pas vraiment, n’est-ce pas ? Toutes deux ont brillé par leur discrétion, c’est le moins qu’on puisse dire.
Macron a bel et bien démontré qu’il se fout de l’état de la planète. Son credo, c’est la finance, l’économie, la croissance.
Et il voudrait nous faire croire qu’il a eu une révélation écologique au lendemain du premier tour. Qu’il a vu un ange, peut-être, ou la vierge Marie. Ou le bon Dieu en personne ; on le sait, Macron ne traite qu’avec les plus grands… Le menu fretin ne l’intéresse pas.
Macron est prêt à toutes les bassesses, toutes les compromissions, toutes les promesses creuses, pour se faire réélire.
J’en ai aussi assez de la complaisance à son égard des journalistes cireurs de pompes.
Dans les émissions télévisées, ça minaude et ça lui fait les yeux doux. C’en est à vomir.
Allez-vous être dupe, et succomber à nouveau au festival de diabolisation de M. Le Pen orchestré par tous les journalistes-carpettes des grands médias ?
EM a torturé nos enfants et nos vieux – et tué nombre de ces derniers – par des décrets idiots et inutiles. Il a brisé le cœur de familles entières, incapables de voir, de toucher, d’embrasser leurs aînés.
Il a voulu injecter des produits expérimentaux dans notre sang. Et il y est en bonne partie parvenu car la propagande orchestrée par les lobbies pharmaceutiques dont il est le larbin fonctionne à fond.
Il a méprisé les chercheurs d’emploi, les soignants, les enseignants et réprimé violemment les Gilets jaunes simplement épris de justice.
Son arrogance, sa froideur et son indifférence n’ont pas de limites. Il faut en finir avec ce pantin du capitalisme prédateur mortifère, ce serviteur des puissants.
Le 24 avril, je voterai pour autre chose. Je voterai pour Marine Le Pen.
* * * * * * *